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Un décret pour qui ?

17 février 2017, par ADAMUS Zbyslaw


Le décret sur le statut des psychologues de l’éducation nationale est paru le 1er février 2017. Notre lettre aux DCIO n°61 y est spécialement consacrée, ainsi qu’aux questions qui restent en suspens.
vous pouvez la télécharger ici :

Lettre des DCIO n° 61
15 fév 2017

Le mot du président :

Chères et chers collègues,

Vous trouverez dans cette lettre notre analyse du décret sur la création du corps des psychologues de l’éducation nationale.

Mais avant tout, j’ai une pensée toute particulière pour nos collègues qui ont accepté, à la rentrée 2016, de faire fonction de directeur, dans des conditions souvent difficiles, avec des sacrifices personnels et familiaux parfois importants.

Avec un cynisme révoltant, notre ministère leur propose de devenir directeurs, sans pouvoir accéder au grade de directeur et sans réellement pouvoir par la suite accéder à la hors-classe compte tenu du mode de calcul.

C’est dire à quel point notre administration reconnaît la valeur de ces personnels, qui sont par ailleurs totalement reconnus par nos partenaires.

C’est avec le même cynisme qu’il est proposé à d’éventuels candidats à la fonction de devenir directeur dans les mêmes conditions.

Pour autant, nous ne sommes pas étonnés. Nous avions, dès le départ des discussions sur le corps unique, exprimé nos craintes sur l’absence de prise en compte de la situation des directrices et directeurs. Les discours ont été rassurants, les hommages appuyés.

Mais comme chacun le sait, les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent.

Pour notre part, nous avons toujours dit que nous attendions des actes, à la fois du ministère et des organisations syndicales. Sur ce point, nous sommes fixés…

Nous recevons chaque jour des messages de collègues qui expriment leur révolte et leur volonté de réagir. Nous allons faire la synthèse des différentes propositions d’actions, afin de les relayer dans une prochaine communication.

A l’heure actuelle, et malheureusement, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.

Bien cordialement,

Yvan SOULELIAC
Président de l’ANDCIO

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(nota : l’erreur de numéro a été rectifiée ; retrouvez ici les lettres précédentes)


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