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Après l’audience du 6 novembre 2012 au Ministère

13 novembre 2012


L’ANDCIO, représentée par Robert POISSON et Yvan SOULELIAC, a rencontré le 6 novembre 2012 Daniel ASSOULINE, conseiller du ministre sur la question de l’orientation.

Extrait de la lettre spéciale N° 45

Une confirmation des hypothèses :

  •  Le projet gouvernemental est bien de « remettre » aux régions le réseau des CIO comme base de la construction du service public régional de l’orientation.
  •  Ce qui est entendu par réseau des CIO c’est : Des murs, une implantation, des personnels volontaires dont avant tout les DCIO, un pilotage.
  •  Il serait proposé aux DCIO d’être détachés dans les régions. On nous assure que la compétence des DCIO est parfaitement reconnue et que les régions souhaitent que le plus grand nombre puisse rejoindre le SPRO (service public régional d’orientation).
  •  Les régions souhaitent n’intégrer au SPRO que les COP volontaires. Elles ne souhaitent en aucun cas démarrer ce service avec des personnels qui traineraient les pieds. Droit d‘option à intégrer le SPRO où à travailler dans le cadre de l’EN.

L’hypothèse de « l’autorité fonctionnelle » de la région est donc à-priori abandonnée.

  •  Le cadre de conventionnement qui aboutirait à cette mise en œuvre se ferait région par région au travers d’accords annuels entre recteurs et présidents de région.
  •  Pour ce qui concerne l’Education Nationale, une politique de formation des personnels enseignants serait mise en œuvre de manière obligatoire dans le cadre des ESPE (Ecole Supérieures du Professorat et de l’Education). Ces formations associeraient les enseignants et les COP dont la spécialité reconnue leur permettrait d’être des conseillers techniques en la matière.
  •  Sans que ce soit très clair, la nomination des COP en établissement comme lieu d’exercice serait associée à ce choix de l’éducation nationale. Les tâches de « psychologue de l’éducation » semblent également associées à ce choix.
  •  Les dispositions techniques liées à ces hypothèses sont loin d’être arrêtées. Au contraire, l’Etat remet la question de ce service régional aux régions : à elles, et notamment à l’ARF de prévoir les dispositions utiles ; les mises en œuvre région par région devront régler dans le cadre de conventions l’ensemble des problèmes qui se posent.
  •  Enfin, plus on s’approche du moment où les régions devront effectivement prendre la charge de ce SPRO, plus, nous dit D. Assouline, les doutes surgissent et les difficultés techniques se font jour. Si finalement, les régions ne se saisissaient pas de ce réseau des CIO, alors l’Etat resterait seul devant le problème, sans réelle solution envisagée…

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